Je reviens de vacances… deux semaines au soleil avec mon conjoint. Durant la première semaine, un de nos fils et sa conjointe nous accompagnaient… quelques visites touristiques, l’épicerie, la préparation des repas, des jeux de cartes, les mots croisés, un resto quelques fois en soirée… Ma vie de maman a eu, comme toutes les vies de maman, ses hauts et ses bas; aujourd’hui, avec chacun des mes trois fils et leur conjointe, la vie me réserve de beaux et de bons moments – « merci, la vie ». Évidemment, Juliette m’a manqué… son papa et sa maman ont organisé quelques séances « Face Time » pendant notre absence et ce midi, nous avons brunché avec eux… « re-merci »!
Pendant mes vacances, j’ai lu. J’aimerais partager avec vous 2 livres qui m’ont particulièrement plu:
- Comment les Eskimos gardent les bébés au chaud et autres aventures éducatives du monde entier par Mei-Ling Hopgood. « Journaliste et jeune maman, Mei-Ling Hopgood s’est lancée dans un tour du monde des méthodes éducatives. Elle a interrogé des parents issus des cultures les plus diverses, des anthropologues, des éducateurs et des experts en puériculture. » Sans changer drastiquement nos façons de faire avec nos enfants, parfois, se reculer de l’arbre permet de mieux voir la forêt… 🙂
- The gardener and the carpenter – what the new science of child development tells us about the relationship between parents and children par Alison Gopnik, http://www.alisongopnik.com. Madame Gopnik est psychologue et elle enseigne à l’Université de Californie Berkeley. Ici, j’ouvre une parenthèse: Alison Gopnik est grand-maman et comme moi, ce nouveau rôle l’emballe – ça m’a fait du bien de constater que je ne suis pas seule à vivre la « grand-maternité » avec autant d’émerveillement, de joie et d’amour envers ce nouvel enfant. Madame Gopnik dit que le terme « parenting » est nouveau – il aurait été créé de toute pièce depuis une trentaine d’années, transformant les soins aux enfants en un « travail » obsessif, contrôlant et orienté vers l’atteinte d’un type particulier d’enfant qui deviendra ensuite un type particulier d’adulte. Selon elle, il y aurait 2 façons d’accompagner nos enfants: « parenting » avec l’analogie de « carpenter », un menuisier – j’ai le mandat de construire une maison donc, j’applique les règles de construction d’une maison. Il y aurait aussi « to be a parent » avec l’analogie de « gardener », un jardinier – je sème des graines et je nourris ce qui pousse. Elle dit, entre autres:
- « Love doesn’t have goals or benchmarks or blueprints, but it does have a purpose. The purpose is not to change the people we love, but to give them what they need to thrive. » (p. 10) Traduction libre: Aimer une personne, ce n’est pas dans le but de la changer mais plutôt de lui donner ce dont elle a besoin pour grandir, s’accomplir.
- Elle parle d’épigénétique puis elle nomme deux tempéraments d’enfant: « They are like dandelions that flourish just about anywhere. Other children are more sensitive to differences in their surroundings; they do especially well in rich circumstances, but do especially badly in impoverished ones. They are more like orchids, flourishing with elaborate care and rich feeding, withering without them. So these children not only are different from one another – they also react differently to their surroundings. » (pp. 32-33) Traduction libre: Il y a des enfants qu’on peut comparer à des pissenlits – ils poussent n’importe où. Il y a les autres, des enfants qui fonctionnent bien dans des circonstances adaptées à eux. Ils sont davantage comme des orchidées qui fleurissent avec des soins attentionnés et riches. Ces enfants ne sont pas seulement différents des autres, ils réagissent différemment à leur environnement.
J’avis déjà lu un roman, Demain est un autre jour de Lori Nelson Spielman. Je l’ai prêté à ma belle-fille qui l’a bien apprécié, elle aussi.
Bonnes lectures!
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