Parents… question d’être…

Filliozat

Être parent… Il n’y a pas de formation, pas d’école pour nous enseigner à être parent… C’est un travail sans fin car on n’arrête jamais d’être parent… seule la description de tâches varie avec le temps.  Impossible de donner sa démission… impossible de faire marche arrière… l’enfant est là pour rester, on ne peut pas le retourner d’où il vient.  Être parent, c’est aussi passer par toute la gamme des émotions, entre « Bon sang, dans quoi je me suis embarquée… » à « Comment j’ai pu vivre toutes ces années sans connaître cet enfant, sans connaître l’immense privilège d’être parent et d’être le parent de cet enfant? »  Une fois qu’on met le pied dans cet univers, tout prend une autre dimension: moi, la vie, mes parents, mon conjoint, ma fratrie…  Je mets au monde un être humain et le monde change…  Être parent, ça donne parfois le vertige…  À la blague, je dis souvent que la coupe du cordon ombilical entre maman et bébé à la naissance, ce n’est qu’une illusion d’optique… Ces êtres humains que j’ai portés, je les porte encore en moi dans mon ventre, dans mon cœur… Comme beaucoup de parents, j’ai vécu et je continue de vivre, parfois, le doute, la culpabilité.  Je me dis que la perfection n’est pas de ce monde… quand je me distance de l’arbre pour mieux voir la forêt, la perspective est, somme toute, positive 🙂

Il n’y a pas de parent parfait – l’histoire de nos enfants commence par la nôtre… excellent livre d’Isabelle Filliozat.  Madame Filliozat parle du parent face à son enfant, des causes de nos débordements dont l’épuisement maternel et des questions d’âges comme des mots qui stoppent le lait, les pleurs du nourrisson, dormir comme un bébé. Ça rejoint bien l’article de la psychologue Nadia Gagnier, « Le parent parfait n’existe pas »  http://enfantsquebec.com/…/…/le-parent-parfait-nexiste-pas/…

« Dans notre société de performance et d’accès à l’information, n’importe quel parent ayant la moindre tendance au perfectionnisme est inévitablement condamné à un éventuel burn-outc’est garanti ! Ajoutez à cela tous les commentaires et les photos de vos amis Facebook qui témoignent quotidiennement du fait qu’ils sont des individus, des conjoints ou des parents géniaux, et vous êtes mûr pour une solide dépression ! »

Qui est donc le meilleur parent pour son enfant ? Celui qui sait qu’il ne sera pas parfait, qui veut néanmoins faire de son mieux, qui s’informe avec humilité, qui agit avec assurance, qui sait reconnaître quand il se trompe, et qui a la persévérance et le courage de se retrousser les manches et de chercher une solution après s’être trompé. Pas besoin de faire un doctorat en psychologie de l’enfance pour atteindre ça !

Mais j’allais oublier l’ingrédient le plus important : l’amour, évidemment ! »

Vous êtes peut-être, vous aussi, des parents… Un proverbe africain dit que ça prend un village pour avoir des enfants… C’est tellement vrai… Ça fait toujours du bien de parler, de se raconter, de ventiler avec d’autres adultes… très souvent, ça aide à relativiser, à prendre une distance.  On dit aussi que pour prendre soin des autres, il faut d’abord prendre soin de soi… C’est ce que je vous invite à faire, chaque jour.  Finalement, on réalise, souvent après coup, à quel point la vie passe vite.  Votre tout-petit d’aujourd’hui qui pleure sa courte vie entre 18h et 22h tous les soirs et qui ne se satisfait pas de vos nombreuses tentatives d’apaisement, qui se réveille trois-quatre fois la nuit, qui fait des couches qui débordent de partout, vous annoncera demain qu’il quitte le nid pour faire sa vie.

Françoise Dolto disait: « Notre rôle, ce n’est pas de rythmer les besoins d’un enfant, comme nous le croyons, mais d’être au service de ses rythmes, de lui donner à manger quand il a faim.  Il prend ce qu’il veut de ce que nous lui proposons, et s’il ne veut pas, il faut lui dire: « C’est très bien. »

« Tout est langage », Gallimard 1994, page 69.

Women need longer than six weeks to recover from childbirth, says Salford expert:  Dr Julie Wray, Salford University a publié un article en 2012 dans lequel elle disait qu’une femme aurait besoin de plus de 6 semaines pour se rétablir de l’accouchement.  Dr Wray parle d’environ un an, d’autant plus que maintenant, le temps passé à l’hôpital est nettement raccourci.  « Autrefois », une maman avait son congé quand elle démontrait ses compétences à prendre soin de son nouveau-né.  Aujourd’hui, ces critères ne tiennent plus la route.  Dr Wray affirme aussi que les vedettes qui ont des enfants et qui apparaissent resplendissantes après quelques semaines reflètent probablement peu la réalité de la plupart des nouvelles mamans.

 2014-11-27 Avant d’entrer chez une petite famille

Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit

ABANDON

Béatitudes des papas

bisous

Cadeau de Marie Laforêt

Children learn what they live

Promesse à mes enfants

Diouf, 2013-05-11