« Mieux vaut suivre son intuition »

Ce matin, La Presse+, « Pour en finir avec les grandes questions. »  Silvia Galipeau parle du livre d’Alison Gopnik, psychologue, The Gardener and the Carpenter.

(…) Dans The Gardener and the Carpenter, l’auteure raconte s’être demandée quand laisser son garçon se rendre seul à l’école, à 8 ans ou avant ? Aurait-elle dû forcer son plus jeune à lire davantage ? Et son premier de classe, aurait-il fallu lui donner plus de temps pour jouer ou alors pour étudier ? Et si elle ne s’était pas séparée, est-ce que ses enfants se seraient développés autrement ? Seraient-ils devenus de meilleurs adultes ? « Il n’y a tout simplement pas de réponse. Tout dépend de l’enfant, du contexte. Mieux vaut suivre son intuition ! », conseille-t-elle, tout simplement. (…)

Mieux vaut suivre son intuition 

(…) Mais toutes ces petites choses qui stressent les parents de la classe moyenne, il n’y a pas la moindre preuve que cela aura une influence sur l’avenir de l’enfant. (…)

(…) Ça ne veut pas dire abdiquer et laisser nos enfants faire ce qu’ils veulent.(…)

Je  crois fermement que chaque bébé a des compétences en arrivant dans notre monde – exprimer ses besoins, s’attacher à sa maman puis à son papa puis aux autres adultes qui l’entourent.  Chaque parent a des compétences comme être humain et aussi comme parent de chacun de ses enfants. Idéalement, ces parents sont entourés d’un village composé d’êtres humains aimants, compatissants, non jugeants, respectueux des valeurs de chaque famille et de la vie dans chacune de ces familles.  Dans ce village, il y a aussi des professionnels de la santé qui offrent aux parents des informations basées sur des résultats probants de telle sorte que les parents puissent prendre des décisions les plus éclairées possible.  Riches de tous ces contacts, de toutes ces informations, les parents, à partir de leurs valeurs communes qu’ils souhaitent transmettre à leur enfant, vivent le quotidien en se permettant de suivre leur intuition, leur « petite voix attachement ».  C’est certain qu’il y aura des différences dans la façon de transmettre ces valeurs… après tout, maman et papa sont deux êtres humains différents… et je crois que c’est tant mieux pour chaque enfant…

Pendant qu’on y est… j’ajouterais l’importance de prendre soin de soi, encore plus quand on est parent… C’est toujours facile, après coup, de dire « Si j’avais su…, j’aurais dû.., j’aurais pu… »  Isabelle Filliozat dit, avec beaucoup de justesse,

En cas de dépressurisation, je mets mon masque à oxygène.

Madame Filliozat fait allusion à ce qui se passe pendant un voyage en avion si les masques à oxygène sont libérés: je mettrai d’abord le mien avant de mettre le masque à l’enfant qui m’accompagne.  Même chose dans la vie de tous les jours… Le métier de parent, c’est un métier exigeant.  Pour pouvoir prendre soin d’un enfant, il faut d’abord prendre soin de soi, de façon régulière, sans attendre d’être « au bout du rouleau »… D’où l’importance, pour chaque famille, d’être entourée d’un village composé d’êtres humains aimants, compatissants, non jugeants, respectueux des valeurs de chaque famille et de la vie dans chacune de ces familles.

Une découverte de dernière minute… « Les 5 langages de l’amour« .  À la fin de cette bande dessinée, on ajoute la variante, « Se donner de l’amour à soi-même ».  Encore là, il suffit de suivre son intuition, d’écouter « sa petite voix-attachement ».

Les5_langages_de_lamour

 

 

 

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.