Ce matin, classe de yoga avec Christine – l’enseignement de cette femme me rejoint, me touche beaucoup et chaque fois, j’en reviens enrichie, « déposée », recentrée, bien dans mon corps et dans mon cœur. J’en avais besoin… les derniers jours ont été une sorte de grand tourbillon… Vendredi dernier, j’ai travaillé avec Jeanne et Linda – nous relisons avec attention les carnets de la trousse « Voyage au cœur de l’attachement » afin de nous assurer que le langage et les photos utilisés parlent attachement. Samedi et dimanche, formation sur le sommeil donnée par Ingrid Bayot. J’ai rencontré/noué et renoué entre autres avec Ghislaine, Marie-Caroline, Anne, Chantal. Évidemment, ce matin, j’ai la tête pleine de nouvelles connaissances, d’éléments dits d’une autre façon, d’un auteur qui a écrit sur un sujet dont j’ai entendu parler pour la première fois… Au retour de chacune de ces journées, je retrouve Luc qui m’épaule sans réserve dans ma soif de connaissances 🙂
Depuis quelque temps, je ressens plus de difficulté à vivre des journées pleines de travail, de formation, même si la cause m’intéresse et me rejoint. Je trouve que sept-huit-neuf heures consécutives, intenses, avec une courte pause pour manger, c’est long et très exigeant. De plus en plus, à notre ère des « communications », textos, web conférences, DVD et cahier d’exercices, d’autres formules apparaissent, permettant de mieux adapter une activité à son rythme, à ses besoins bien personnels. Je termine le programme de 2e cycle, « Psychologie périnatale ». L’enseignante du cours PSY-7802, Florence Vinit, est très dévouée et très techno. Si les étudiantes qui viennent de Trois-Rivières ne peuvent se déplacer à cause du mauvais temps, elle s’organise pour que ces trois personnes suivent le cours en direct, à partir de l’UQAM. Par contre, ces personnes ne pouvaient intervenir avec le reste du groupe à Montréal et ces étudiantes ont mentionné que ça leur manquait… C’est un peu ce que vis avec GOLD Lactation Online Conference. Quand ça me tente, j’allume mon ordi, je mets mes écouteurs et je fais le plein de connaissances scientifiques, basées sur des résultats probants, concernant la lactation. Il peut être n’importe quelle heure, je peux être en pyjama, dépeignée – pas grave! C’est vraiment pratique: ça se passe chez nous, bien mieux que n’importe quel hôtel, et il y a seulement de courts déplacements qui prennent peu de temps. Par contre, quand j’écoute les conférences de GOLD Lactation, je suis seule… La même chose avec la construction des carnets de la trousse « Voyage au cœur de l’attachement ». Cette construction comporte une part de travail de recherche, de lecture-relecture, chacune de son côté. C’est pratique, les courriels : on partage nos commentaires, on choisit une photo. Encore là, c’est pratique… mais ça ne bat pas nos rencontres…
Ce matin, je réalise, une fois de plus, à quel point les personnes côtoyées enrichissent une activité, la bonifient d’une manière unique – on fait d’une pierre deux coups. Autre élément : hier, pendant la formation sur le sommeil, une participante disait que la pratique privée, c’est beaucoup de responsabilités à assumer seule… c’est vrai, j’y pense souvent. Je crois très important d’être bien entourée, un village pour avoir un enfant, un sangha* pour les professionnels, surtout ceux en pratique privée. Le sangha donne aux intervenants des connaissances scientifiques et humaines. Moi, je suis privilégiée car je suis entourée par vous tous, des personnes de cœur, pour qui la famille est importante, tellement importante que nous contribuons ensemble à sa construction.
Aujourd’hui, j’ai non seulement la tête pleine de nouvelles connaissances scientifiques, j’ai aussi le cœur plein de « connaissances » humaines… et je suis vraiment reconnaissante de vous avoir dans mon sangha. Du fond de mon cœur, merci à chacun-chacune de vous.
*Sangha : mot sanskrit qui a plusieurs significations dont « communauté de personnes qui pensent de la même façon »