L’échelle d’Edinburgh est un outil utilisé pour détecter les symptômes d’état dépressif et l’anxiété chez une nouvelle maman et aussi, chez un nouveau papa (Edinburgh Postnatal Depression Scale). Il s’agit de 10 questions à répondre sans trop y penser… Pour ma part, j’offre à chaque maman qui me consulte d’y répondre. Non seulement aucune maman ne refuse mon offre mais la plupart des mamans sont contentes de constater qu’une professionnelle de la santé s’intéressent « vraiment » à elle, à ses ressentis. C’est un outil que je trouve intéressant: les mamans qui me consultent ont des problèmes d’allaitement et c’est presque écrit dans le ciel que le score du test d’Edinburgh sera élevé. Je demande à maman de le refaire quand l’allaitement va mieux… le score s’abaisse si elle ne présente pas de symptômes d’état dépressif.
Un article, Edinburgh Postnatal Depression Scale for Postpartum Depression: Three Items Better Than Ten, nous explique d’abord que l’anxiété fait partie des symptômes d’état dépressif. Dans le test EPDS, 3 questions cernent davantage l’anxiété. Une étude récente démontre que répondre aux questions 3-4-5 seulement pourrait suffire pour un dépistage rapide:
Interestingly, the EPDS-3 identified 16% more mothers as depressed than the EPDS-10.
De façon intéressante, le test EPDS-3 a identifié 16% plus de mamans ayant des symptômes d’état dépressif que le test EPDS-10. (traduction libre)
Pour consulter le résumé de l’article dont il est question:
Bodenlos KL, Maranda L, Deligiannidis KM. Comparison of the Use of the EPDS-3 vs. EPDS-10 to Identify Women at Risk for Peripartum Depression. Obstetrics & Gynecology 2016; May 127: 89S-90S.
Un autre article parle de ce sujet:
Kabir K, Sheeder J, Kelly LS. Identifying postpartum depression: are 3 questions as good as 10? Pediatrics 2008; Sep;122(3): e696-702.